Vertige des montagnes : ça tournicote.
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La p'tite Alexandra, la voisine, nous joue Jimmy Hendrix avec sa guitare en plastique. Elo nous prépare la tambouille aux pétales de rose. Le cerisier ouvre les bras et Tia a trouvé un bel os à ronger. Ainsi va la vie au pays des fantomes.






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Un aller avec le rail un retour en avion, cinquième séjour, avec chaque fois éblouissement des lumières. La station de France 3 s'appelle "la Brague", à deux pas de la mer, au cœur d'un jardin sauvage. Une escapade professionnelle vers des rencontres comme on aime : des vies croisées, des personnages, du grain à moudre.
Une population britannique très importante si bien que la langue de la rue est l'anglais. Cette fois beaucoup de japonais présent pour le festival de Cannes.

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mai 68

Caroline est née en 1890 ; Mamette on ne sais pas, immortelle, un peu sorcière, elle enlève le feu et ramasse les d'orties pour diverses soupes et potions. Ces deux là ont vécu deux guerres, ont connu les rationnements, les morts pour la patrie et pour rien. Elles espèrent bien que leur De Gaule va encore une fois sauver la France de ce tohu-bohu. Il faut surveiller les gosses qui galopent partout dans les champs, ces "putan de mainatges", ils ne vont plus à l'école.
L'étudiante en philosophie raconte que les manifestants en rangs serrés devant les CRS scandent : " Che,..Che,..Che,..Guevarra !" Le marché noir bât son plein, on stocke du pain, du sucre, de la farine, du tabac gris. Du coup même les jeunes prennent le droit de fumer. De toute façon "il est interdit d'interdire". Caroline, qui fût pourtant sufragette, regarde d'un mauvais oeil les filles arborer le blue jean. La Mamette, elle, porte encore des culottes trouées et pissent debout depuis toujours. "Mas que son aquestes putan de manaitges, me farem torna borrique" (mais où sont ces salles gosses, ils vont me faire tourner bourrique)
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La crue historique remonte à 1875 : la garonne dépassait de plus de 8 mètres l'étiage.

Citation (Grande inondation, in La Dépêche du Midi, jeudi 24 juin 1875, 6e année, n°1558, ADHG 4 MI 14 - R19)
La Garonne charrie des pièces de bois, des instruments aratoires, des meules de paille et de foin, des arbres verts arrachés par le courant. De temps à autre, navrant spectacle, on voit flotter sur l'eau, une commode, des chaises, des bois de lit, des édredons, des tables de nuit, qui prouvent qu'au loin des maisons ont été envahies, désertées, entraînées peut-être.
Dans la rue des Amidonniers, l'eau venant de l'Embouchure, croît de minute en minute. Les fourgons de l'artillerie déménagent les marchandises de l'usine Manuel. Les chevaux ont de l'eau jusqu'au poitrail.

Toute la plaine de Muret est inondée. A Cazères, on ne circule dans la ville basse qu'en bateaux, et le sauvetage s'opère par les fenêtres des maisons.
L'eau a envahi la route de Muret ; on craint que les bâtardeaux, dont on achève la construction, ne soient enlevés à la première atteinte ; et l'eau y arrive déjà. Sur cette route, des maisons s'effondrent. Sous nos yeux, dans l'espace d'une demi-heure, deux se sont écroulées, trois venaient de s'écrouler un instant auparavant. Il nous a été impossible de constater, s'il y avait ou non, des victimes

A propos des inondations, on a fait une observation intéressante, c'est qu'elles paraissent arriver périodiquement, à vingt années d'intervalle. A Toulouse, depuis le commencement du siècle, elles se sont produites aux époques suivantes : 1815 - 1835 - 1855 - 1875. On se rappelle que celle de 1855 emporta, comme celle d'aujourd'hui, le pont Saint-Pierre, mais elle fut loin d'être aussi forte.
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